mercredi 17 septembre 2008

Les hauts et les bas








Bonjour à tous,




D'abord, comme ça fait quelques jours que je n'ai pas écrit, je vous paie la traite avec une double ration aujourd'hui.


Hier, ce fût une journée en dents de scie. Je m'ennuyais un peu de la maison en général (et de mon chat en particulier!) et j'avais plusieurs trucs à faire qui étaient loin d'être passionants (lessive, correction d'un texte pour l'école, etc). Or, c'est fou comment le fil d'une journée peut changer rapidement. D'abord, grâce à mon ami Louis, j'ai pu écouter Les hauts et les bas de Sophie Paquin et contempler deux de mes acteurs fétiches à l'oeuvre. Déjà là, après une heure en compagnie de Sébastien Ricard et de Benoît McGinnis, je me sentais mieux. Mais ô, voilà que les choses prirent un tournant encore plus positif, puisque mon amie Marie-Ève m'annonça qu'elle s'en vient me voir à Copenhague à la fin octobre!!! J'ai très hâte et j'en suis déjà à lui planifier un programme d'enfer.

Aujourd'hui, j'étais donc d'humeur beaucoup plus optimiste (malgré que je ne m'habitue toujours pas à me lever à l'heure des poules 2 fois par semaine pour mon cours de 8h. Vive l'UQAM et les cours à 9h30!). J'aime toujours beaucoup mon cours de droit humanitaire, malgré que je ne partage pas l'enthousiasme de certains de mes collègues pour certains aspects plus techniques des conflits armés. Je n'ai toujours pas trop compris ce qu'était un dum-dum bullet, par exemple. Je n'étais pas non plus particulièrement charmée par les vidéos que le prof nous a montrés afin de nous prouver que ce que nous apprenions n'était pas juste "some stuff written in a big book". Les vidéos, plutôt explicites, montraient des talibans qui explosaient sous les tirs de snipers et de tanks. Voir un bras revoler à 8h30 le matin, pas sûre que j'aime ça...

Après mon cours, je suis allée au Statens Museum for Kunst, un magnifique musée qui allie merveilleusement bien le vieux et le plus récent. Le bâtiment lui-même, en vieilles briques rouges, a été agrandi il y a quelques années par l'ajout d'une annexe moderne et lumineuse toute blanche. Le constraste est saisissant. Tout au long de la visite, ce thème de l'alliage entre le passé et le présent se fait constamment sentir. D'abord, les oeuvres plus anciennes sont présentées dans le bâtiment plus moderne et vice-versa. De plus, plutôt que de procéder par simple chronologie, les oeuvres sont présentées de façon très audacieuse, en mélangeant souvent des oeuvres vieilles de plusieurs siècles avec de l'art moderne. J'ai particulièrement aimé la pièce consacrée à Rubens et au peintre moderne danois Mortensen. On peu y voir une influence très claire dans la composition et le choix des couleurs, comme vous pouvez le constater sur les deux premières photos ci-haut. Fascinant. Le même concept est repris dans la pièce consacrée aux bustes, alors qu'on alterne des bustes modernes (je ne sais pas si vous pouvez voir sur la photo, mais ce sont des têtes toutes déformées, avec des trous dedans) et des bustes tout à fait classiques de personnages célèbres danois.
Vous pouvez également voir sur les photos la verrière qui relie les deux ailes du musée, ainsi que le café, avec la vue magnifique. Il faut préciser que ce musée est situé en bordure de l'un des (nombreux) parcs de Copenhague. Ah oui, et l'admission aux collections permanents est gratuite.
Parlant de gratuité, malgré tout le bien que je pense du Danemark, une chose qui est très loin d'être gratuite ici est les fruits et légumes. Hier, j'avais le goût de manger des asperges. Je m'empare donc d'un petit paquet, qui devait bien contenir environ 12 asperges, prévoyant déjà comment j'allais les apréter. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que ledit paquet coûtait 35 Kr, soit un peu plus de 7$. Je miserai donc sur le brocoli dans le futur. Voilà pour la capsule "coût de la vie au Danemark".
À bientôt!

Aucun commentaire: