vendredi 26 septembre 2008

Au théâtre royal (partie 2)!




Telles deux fillettes surexcitées, ma coloc Veronica et moi nous sommes rendues au théâtre royal ce soir. Voici, pêle-mêle, mes constatations :
- Le théâtre en tant que tel est magnifique, avec beaucoup de cachet. Les vieux planchers en bois craquent et les sièges grincent un peu, mais ça ne fait qu'ajouter au charme de l'endroit. Nous étions au 2e balcon (de 3, comme à Wilfrid-Pelletier) et nous avions malgré tout une excellente vue. J'avoue que le théâtre lui-même est tellement joli que je me prenais souvent à regarder l'environnement plutôt que le ballet lui-même.
- À défaut de passer pour une mégère amère, je dois dire que j'ai trouvé le ballet un peu décevant. Je ne suis pas une experte en danse, mais même mes yeux non aguerris ont remarqué plusieurs manques de synchronisme dans le corps de ballet, ainsi que plusieurs déséquilibres de la part des danseurs. Et l'histoire de Giselle est un peu mièvre, je trouve... Par contre, je dois donner quelques points boni pour l'utilisation de vrais chiens sur scène.
- Voir un ballet m'a quasiment fait m'ennuyer de Casse-Noisette. Et je vous défends de me rappeler que j'ai tenu ces propos quand je me plaindrai d'une surdose du même ballet dans le futur.
- Mon voisin de siège ressemblait à s'y méprendre à Moïse Thériault, mais heureusement, aucun de mes membres ne manque à l'appel.
- Les uniformes des préposés à l'accueil du Royal Theater sont vraiment très classe, marine, bien coupés, avec une jolie couronne dorée brodée dans le dos du veston et sur la poche. Sans commentaire.
- Malheureusement, la famille royale brillait par son absence.

Somme toute, je trouve que ce fut un 15$ très bien investi, ne serait-ce que pour avoir le privilège de passer quelques heures dans ce magnifique endroit. Le spectacle ne fut donc qu'un à-côté plaisant, mais peu marquant.
Mon prochain objectif est d'aller visiter l'autre partie du Royal Theater : le tout récent Opera House, donné à l'État par le fondateur de la compagnie Maersk. À suivre...

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